Pharmacie Renard - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie Renard et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmacierenard.pharmavie.fr/conseils Tue, 13 May 2025 15:46:37 +0200 <![CDATA[Comment retirer une tique ?]]> Comment retirer une tique ?

Lors d’une promenade en forêt ou au jardin, une tique peut facilement s’accrocher à la peau.

Une tique mal retirée peut entraîner des complications, notamment la transmission de maladies comme la maladie de Lyme.
Retrouvez les bons reflexes pour retirer correctement une tique.

En cas de doute ou si des signes inhabituels apparaissent (rougeur, fièvre, fatigue…), consultez un professionnel de santé.

 

 

  1. Retirez la tique dans les 24h pour éviter les maladies
  2. Avec un tire-tique, saisissez la tique au plus près possible de la peau
  3. Retirez-la en tournant le tire-tique sur lui même
  4. Assurez-vous de ne pas laisser la tête dans votre peau
  5. Désinfectez la zone de piqûre, vos mains et le tire-tique
  6. Surveillez les signes d'infection les semaines qui suivent

En savoir plus dans notre article Comment se protéger des tiques et de la maladie de Lyme ?

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https://www.mesoigner.fr/conseils/636-comment-retirer-une-tique
<![CDATA[Mal de tête ou migraine : comment faire la différence ?]]> Qui n’a pas dit dans sa vie : « j’ai mal à la tête ! » ou « je vais prendre un cachet parce que j’ai la migraine ! » ? Rien de plus banal en effet. Mais en êtes-vous bien sûr ?

Votre pharmacien peut être utile pour vous aider à évaluer ce qui peut se cacher derrière ce « petit mal » de tous les jours qui mérite parfois de ne pas être négligé.

Mal de tête ou céphalée ?

Le mal de tête est ce que l’on ressent. Médicalement, le mal de tête est une céphalée. Elle se définit comme : « (…) une douleur dans une partie de la tête, y compris le crâne, le haut du cou, le visage et l’intérieur de la tête »[1].

La céphalée dite de tension est la plus fréquente. La personne a l’impression que sa tête est enfermée dans un étau ou dans un casque.

Il existe une différence entre le symptôme (le mal de tête) et la pathologie (la céphalée). Elle peut être sans gravité et sans lendemain ou devenir une pathologie chronique en s’installant au fil du temps.

On parle d’une céphalée primaire lorsqu’elle n’est pas la conséquence d’une autre pathologie et secondaire lorsque cela est le cas.

À ce stade, on peut conclure qu’un mal de tête qui ne cède pas rapidement, qui n’est pas habituel, ou qui devient de plus en plus fréquent mérite un avis médical.

Comment distinguer un mal de tête d’une migraine ?

Ce type de céphalée se manifeste par crise et généralement par une douleur unilatérale et/ou pulsatile (sentiment de sentir les battements du cœur dans la tête). Elle est aggravée par le mouvement.

La migraine est un handicap dans la vie quotidienne, empêchant par exemple de monter les escaliers. Elle peut durer de quelques heures à 2 ou 3 jours[2].

La crise migraineuse est aussi associée à des nausées, voire des vomissements, et/ou une hypersensibilité à la lumière et au bruit (photophobie et phonophobie)[3].

Certaines migraines se déroulent comme au théâtre en plusieurs actes. La pièce s’ouvre comme une tempête annoncée par des auras c’est-à-dire des troubles visuels, sensitifs, du langage et/ou de la parole, ou bien encore par exemple des fourmillements ou d’engourdissement d’une main ou de la face. Ce premier acte dure entre 5 minutes et une heure, puis la céphalée s’installe et c’est ainsi que le second acte commence et se poursuit sur parfois 48 à 72 heures.

Migraine et mal de tête : des troubles parfois grave ou handicapants

Une personne souffrant de céphalée de tension ou de migraine est souvent handicapée dans sa vie personnelle et/ou professionnelle. Mais heureusement, sauf si elles sont la conséquence d’une autre pathologie, les céphalées ne sont pas graves. En d’autres termes, elles n’ont pas de conséquences sur l’état de santé en ne le dégradant pas. En revanche, elles sont souvent particulièrement douloureusement intenses ou fortes.

À titre général, une douleur de forte intensité ne signe pas obligatoirement la gravité ou l’aggravation d’une maladie. Le diabète par exemple est une pathologie silencieuse et pourtant grave puisqu’il favorise la dégradation de l’état de santé.

Pour autant, un mal de tête qui apparait sans raison particulière avec une forte intensité, de façon inhabituelle et qui s’installe voire s’aggrave dans la durée, doit être pris en charge médicalement.

Céphalées, migraines et automédication : attention aux risques

Malheureusement, encore trop souvent de personnes souffrant de céphalées ont recours à une automédication sans avis médical. Ce mésusage conduit peu à peu à l’aggravation de leurs céphalées par « abus médicamenteux ». Les crises se rapprochent et deviennent de plus en plus intenses et peuvent même être quotidiennes.

De plus, tous les antalgiques sous prescription ou non sont différemment efficaces pour le traitement des céphalées ou sont déconseillés.

Il est ainsi recommandé par les autorités de santé de traiter une crise migraineuse, surtout si elle est d’intensité modérée à sévère, en première intention avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) — comme l’ibuprofène (400 mg en une prise chez l’adulte) ou l’aspirine — plutôt qu’avec du paracétamol.

La prise d’opioïdes comme le tramadol est déconseillée[4]. 

De même, la poursuite plus de 5 jours du traitement d’une douleur doit bénéficier d’un avis médical[5].

Alors que faire face à un mal de tête ?

Il est tout à fait normal d’avoir mal à la tête lorsque l’on a de la fièvre ou que l’on est déshydraté ou stressé ou que l’on manque de sommeil. La première des choses à faire est de soulager la douleur par un comprimé de paracétamol à dose efficace la plus faible possible (500mg à maximum 1 gramme par prise et 3 prises espacées de 6 heures) puis de s’assurer de bien s’hydrater en buvant entre 1 litre et demi et deux litres d’eau par jour[6] plus particulièrement lorsque l’on a de la fièvre ou que l’on risque une insolation. L’application d’un coussin froid peut aussi être une solution pour se soulager.

Bien évidemment, si la douleur est très intense ou ne cède pas avec un antalgique sans ordonnance, il est inutile d’augmenter la dose ou de reprendre un comprimé sans attendre le délai minimum entre deux prises ou de persévérer à s’automédiquer sans le conseil d’un pharmacien.

Cependant, si la personne connait bien les symptômes avant-coureurs de sa pathologie (céphalée de tension ou de migraine), elle utilisera à bon escient les traitements qui lui ont été prescrits avant que la crise puisse s’installer.

 

Références :

[1] Céphalée article site MSD manuels - https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-épinière-et-des-nerfs/céphalées/présentation-des-céphalées

[2] Céphalées — OMS - https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/headache-disorders

[3] Migraine — Inserm - https://www.inserm.fr/dossier/migraine/#

[4] HAS - Bon usage des médicaments opioïdes : antalgie, prévention et prise en charge du trouble de l’usage et des surdoses

[5] Recommandation de bonne pratique - Mis en ligne le 24 mars 2022

[6] Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur - 26 février 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/assure/sante/medicaments/utiliser-recycler-medicaments/utiliser-antalgiques

[7] Comment lutter contre la migraine et les maux de tête ? - 23 Mai, 2022- https://pasteur-lille.fr/2022/05/23/remedes-migraines-maux-tete/#:~:text=Les%20maux%20de%20tête%20et,déshydratation%2C%20exposition%20à%20certaines%20substances…

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https://www.mesoigner.fr/conseils/758-mal-de-tete-ou-migraine-comment-faire-la-difference
<![CDATA[Comment prendre correctement un comprimé effervescent ?]]> Comment prendre correctement un comprimé effervescent ?


Pour une efficacité optimale, il est important de le dissoudre dans 200 ml d’eau plate à température ambiante, puis d’attendre sa dissolution complète avant de boire la solution immédiatement.

Un geste simple, mais essentiel pour que le traitement agisse correctement.
En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre professionnel de santé.

  1. Prenez un verre propre, d’une taille normale (environ 250 ml).
  2. Remplissez le verre avec 200 ml d’eau plate, à température ambiante. N’utilisez pas d’eau chaude ni gazeuse, sauf indication particulière.
  3. Ouvrez soigneusement l’emballage du comprimé sans le casser.
  4. Plongez le comprimé dans le verre. Un dégagement gazeux se produit immédiatement.
  5. Attendez que le comprimé soit totalement dissous, cela prend entre 2 et 5 minutes.
  6. Une fois le comprimé dissous, buvez tout le contenu du verre immédiatement, pour que le médicament soit bien efficace.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/757-comment-prendre-correctement-un-comprime-effervescent
<![CDATA[Vous ne savez pas comment préparer votre peau au soleil avant l’été ?]]>  

Connaître les effets du soleil pour mieux préparer sa peau

Le soleil a de nombreux bienfaits pour la santé et le moral. Une exposition solaire quotidienne de 15 minutes suffit à activer la synthèse de la vitamine D par l’organisme afin de renforcer le système immunitaire. Bon pour la santé, le soleil est également bénéfique au moral car il stimule la production de sérotonine aussi appelée “hormone du bonheur”.

Pourtant, en cas d’exposition prolongée ou sans protection solaire, les effets du soleil sur la peau peuvent être néfastes. Si les rayons UV permettent d’avoir un teint hâlé en stimulant la production de mélanine, il n’en reste pas moins que le bronzage est avant tout un acte d’autodéfense de la peau face à ces derniers.

De plus, les rayons UV n’agissent pas de la même façon selon leur type. Les UVA constituent 95 % du rayonnement solaire qui parvient jusqu’à nous. Ils peuvent pénétrer dans les couches profondes de l’épiderme et causer le vieillissement prématuré de la peau (ou photovieillissement). Ils sont aussi responsables de certains cancers cutanés.

Les rayons UVB ont une longueur d’onde réduite. Ils ne pénètrent pas en profondeur la peau mais peuvent tout de même la brûler : ce sont eux les responsables des coups de soleil ! Ils provoquent également l’épaississement de la peau, ce qui favorise les imperfections.

Malgré ses multiples bienfaits, le soleil reste un ennemi de notre peau. Avec une préparation efficace avant l’été, celle-ci sera moins réactive et plus susceptible de bronzer uniformément et durablement.

 

1 : exfolier pour faire peau nette et avoir un beau bronzage

L’exfoliation est un geste qui permet de stimuler le renouvellement cellulaire et de redonner de l’éclat et un toucher plus lisse à la peau en éliminant les cellules mortes à la surface de l’épiderme.

Une à deux fois par semaine, utilisez un gommage à la formulation douce et respectueuse de votre peau. La peau du visage étant plus fine que celle du corps, il est conseillé d’avoir deux gommages : un gommage pour le corps et un gommage pour le visage.

Est-ce que le gommage enlève le bronzage ? Non, bien au contraire ! Même en été, le gommage élimine les cellules mortes et favorise la pénétration des soins hydratants. Vous pouvez donc continuer de faire un gommage une à deux fois par semaine, en veillant à éviter une exposition solaire prolongée le jour d’après.

 

2 :adopter une alimentation riche en vitamines et en bêta-carotène

Le saviez-vous ? Adapter votre alimentation un à deux mois avant l’été permet de préparer votre peau au soleil. Certains aliments favorisent en effet la production de mélanine, une meilleure régénération cellulaire et luttent contre le stress oxydatif. La barrière cutanée est renforcée, la peau est moins sujette aux coups de soleil et se répare mieux.

Pour cela, il est important d’adopter une alimentation variée qui contient des aliments riches en bêta-carotène et en lycopène, en vitamines A et E antioxydantes et en acides gras essentiels. Voici une liste non exhaustive :

● côté légumes : carotte, tomate, patate douce, poivron rouge ;
● côté fruits : agrumes, mangue, abricot, melon, pastèque ;
● mais aussi les sources d’oméga-3 et oméga-61 : huile de colza, huile d’olive, huile de pépins de raisin, poissons gras, noix, maïs.

L’alimentation pour bronzer et éviter les coups de soleil, ça fonctionne ? Oui, mais il n’y a pas de miracles. Inutile de faire une cure de carottes matin, midi et soir pour espérer bronzer en 3 jours. Suivre un régime alimentaire adapté est un plus, mais la patience doit être de mise et la crème solaire reste indispensable.

 

3 : penser aux compléments alimentaires

Une cure de compléments alimentaires peut fournir à votre organisme certaines vitamines et nutriments nécessaires qui pourraient vous manquer ou booster l’apport de celles-ci.

Dans le cadre d’une préparation de la peau au soleil, privilégiez :

● les compléments alimentaires à base de caroténoïdes et de vitamines A et E pour stimuler le bronzage et prévenir les coups de soleil ;
● les compléments alimentaires à base d’acides gras essentiels pour renforcer et nourrir la peau.

Ici aussi, ne tombez pas dans l’excès. Il est contre-productif de suivre une cure de compléments alimentaires si vous avez déjà une alimentation adaptée. De même, inutile de cumuler plusieurs cures pour espérer bronzer plus rapidement. Faites simple, une cure à la fois, sérieusement et jusqu’au bout. Attention : les compléments alimentaires ne remplacent pas une alimentation variée et équilibrée. Comme leur nom l’indique, ils sont un complément et non un substitut.

 

4 : hydrater la peau

L’exposition au soleil est vécue comme une agression par la peau. Pour l’aider à mieux se protéger et se régénérer, il est important de bien hydrater votre corps et votre visage avant, pendant et après une exposition solaire.

Bien hydratée, la peau résiste mieux au soleil et elle est plus douce et confortable. Pour cela, utilisez quotidiennement un soin visage hydratant et un soin corps hydratant en fonction de vos besoins. Pensez également à bien vous hydrater de l’intérieur en buvant 1,5 litres d’eau par jour minimum.

 

5 : s’exposer progressivement au soleil

Enfin, pour bien préparer votre peau au soleil, laissez-lui le temps de s’adapter ! Ne cédez pas à la tentation de vous exposer tout l’après-midi dès la première journée ensoleillée.

S’exposer fréquemment, mais durant une courte durée (30 minutes à 1 heure avec une protection solaire adaptée) permet de mieux protéger votre peau. Dès le retour des beaux jours, faites une sortie en début de matinée ou en fin de journée (avant 12h et après 16h). Au fur et à mesure, augmentez progressivement sa durée.

 

Quand préparer naturellement sa peau au soleil ?

Une bonne hydratation de la peau et un gommage régulier sont des gestes que l’on peut adopter tout au long de l’année, et adapter en fonction de la saisonnalité.

Si vous suivez une cure de compléments alimentaires, il est important de s’y prendre à l’avance car la plupart d’entre elles sont à démarrer entre 4 et 8 semaines avant une exposition régulière au soleil.

Du côté de l’alimentation, vous pouvez commencer à adapter vos menus dès les premiers ponts de mai (et en plus, c’est bon pour la santé !) ou quelques semaines avant vos vacances.

 

Et les cabines UV pour préparer sa peau au soleil et mieux bronzer ? bonne ou mauvaise idée ?

Les cabines UV permettent d’exposer le corps à des UV artificiels afin de le forcer à produire de la mélanine (et donc à bronzer). À la différence des rayons du soleil qui sont un mélange d’UV, dont certains sont bénéfiques pour la santé, les rayons UV des cabines sont un concentré d’UVA délivrés à une puissance maximale pour obtenir un effet visible rapide.

Contrairement aux idées reçues, les cabines UV n’offrent pas de réelle préparation au soleil et de nombreuses études ont prouvé leur impact sur le développement de certains cancers. De plus, ces cabines UV entament le capital soleil de la peau, c’est-à-dire la quantité d’UV qu’elle peut recevoir avant de subir des dommages. Le tout pour un effet temporaire qui ne vaut pas les risques pris.

Pour finir, rappelons-le, lorsqu’il s’agit de soleil, il ne faut jamais agir dans l’excès et la précipitation. Oubliez les promesses marketing et préférez de bonnes habitudes et des soins corps et visage adaptés pour aider votre peau à mieux se protéger face au soleil.

Sources
1Services, Department of Health & Human. « Vitamins and Minerals ». Department of Health & Human Services. Consulté le 22 novembre 2023. http://www.betterhealth.vic.gov.au/health/healthyliving/Vitamins-and-minerals.
2Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. « Les acides gras oméga 3 », 2 mars 2022. https://www.anses.fr/fr/content/les-acides-gras-oméga-3.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/756-vous-ne-savez-pas-comment-preparer-votre-peau-au-soleil-avant-lete
<![CDATA[On vous dit tout ! Est-ce vraiment nécessaire de mettre de la crème solaire tous les jours ?]]>  

Les rayons UV ne sont pas uniquement nocifs en été. Il est aussi indispensable d’utiliser une protection solaire le reste de l'année pour protéger votre peau. Découvrez les raisons de mettre de la crème solaire été comme hiver et les soins solaires à adopter selon la saison.

 

Quels soins solaires utiliser en automne et en hiver ?

Pour protéger votre peau des rayons ultraviolets, vous pouvez sans problème continuer d’utiliser votre crème solaire de l’été. Elle doit avoir un indice de protection solaire adapté à votre phototype mais surtout, contenir un filtre solaire efficace contre les UVA.

Aussi, pour faciliter la protection de la peau face aux dangers du soleil, et ce, toute l’année, les marques de cosmétiques créent de nouvelles formules permettant par exemple de vous offrir une crème de jour avec un SPF. Les formats aussi s'adaptent aux préoccupations de chacun, avec des formats pratiques et nomades, faciles à emporter même en week-end.

 

Pourquoi faut-il mettre de la crème solaire toute l’année ?

Ce n’est pas parce que l’été est fini et que vous avez repris le travail qu’il faut vous débarrasser de votre crème solaire pour le reste de l’année. Et oui, même après la fin de l’été, le soleil a encore des effets néfastes sur la peau.
 
L’intensité des rayons UVB varie selon les saisons, à cause de la rotation de la terre autour du soleil. En France métropolitaine, c’est en été que leur rayonnement est au plus fort, atteignant en moyenne un indice de 7 entre les mois de juin et août. Mais si cet indice baisse à l’arrivée de l’automne, les UV n’en sont pas moins dangereux lors des saisons plus froides, notamment à cause des rayons UVA. En effet, ces derniers sont présents toute l’année et aussi puissants au mois de novembre qu’en plein mois de juillet. Avec une longueur d'onde de 320 à 400 nm, environ 95 % des UVA franchissent la couche d'ozone et passent ainsi à travers les nuages et même à travers le verre des fenêtres.

Pourquoi ces UVA sont-ils si menaçants ? Car ils sont notamment responsables du vieillissement prématuré de la peau en perturbant le fonctionnement cellulaire. Ils peuvent aussi être à l’origine de l’apparition de tâches pigmentaires en sollicitant en excès les mélanocytes, responsables de la production de mélanine.

De plus, la peau est particulièrement fragilisée en hiver. En proie aux éléments extérieurs, elle se déshydrate et rougit plus facilement. La barrière cutanée est plus sensible aux attaques des rayons UV. C’est pourquoi les dermatologues conseillent aussi d’utiliser une protection solaire, peu importe la saison.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/755-on-vous-dit-tout-est-ce-vraiment-necessaire-de-mettre-de-la-creme-solaire-tous-les-jours
<![CDATA[Ostéoporose : pour que l’os vive !]]> Nous croyons tous intuitivement que l’os est inerte. La biologie nous assure du contraire. L’os est un organe bien vivant. Son renouvellement est constant. Il doit se détruire pour mieux se reconstruire. Sans ce processus régulier, il finit par se fragiliser et se fracture. On parle alors d’ostéoporose.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse fréquente, notamment après 50 ans.Elle est caractérisée par une diminution de la densité de l’os rendant les os plus fragiles et donc plus sujets aux fractures. Les zones les plus à risque sont le poignet, les vertèbres et l’extrémité supérieure du fémur. Il arrive aussi qu’un simple tassement vertébral entraîne des douleurs.  

  • Les femmes sont plus susceptibles de subir une ostéoporose au moment de la ménopause lorsque le taux des estrogènes diminue en entrainant une limitation du processus optimal entre destruction et reconstitution de l’os ou remodelage.  

  • Les hommes peuvent aussi subir une ostéoporose. Bien qu’ils soient moins nombreux à être touchés, ils peuvent faire face à de l’ostéoporose musculine notamment à un certain âge, avec certaines pathologies ou à la suite de traitements spécifiques. 

Des chiffres alarmants sur l’ostéoporose en France 

En France, le nombre de personnes atteintes d’ostéoporose associé ou non avec des fractures était estimé à près de 4 millions en 2019, soit 5,5 % de la population totale. On évalue qu’aux alentours de 65 ans, 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose. Cette proportion s’élève à 70 % pour les femmes de 80 ans et plus. Cette situation risque de s’aggraver avec le vieillissement de la population.

L’ostéoporose post-ménopausique représente près de 90 % des ostéoporoses, on estime qu’elle touche 1 femme sur 3 après 50 ans, soit près de 5 millions de femmes françaises.

Qui est concerné par l’ostéoporose ? 

Certaines situations doivent alerter sur un possible risque d’ostéoporose. Si vous ou une personne de votre entourage as chuté sans raison et plus particulièrement de sa hauteur et s’est fracturé par exemple le poignet. Il y a de forte chance pour que cela ne soit pas accidentel et qu’elle souffre d’ostéoporose. Même en l’absence de fracture, toute chute chez une personne âgée doit faire l’objet d’une évaluation médicale. 

Chez les femmes, la ménopause constitue la principale cause de l’ostéoporose. La chute du taux d’ostéogènes perturbe le remodelage de l’os naturel, rendant les os plus vulnérables. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la constitution puis le maintien du capital minéral osseux tout au long de la vie. 

Les personnes souffrantes de pathologies chroniques (diabète par exemple) sont plus susceptibles de subir une ostéoporose et d’autant plus en cas de maladies inflammatoires chroniques des articulations ou du tube digestif. 

Comportements et maladies associées à surveiller 

Certains traitements médicamenteux, pourtant couramment prescrits, peuvent avoir un impact négatif sur la santé osseuse. C’est notamment le cas des corticoïdes pris par voie orale, de certains antidépresseurs, des traitements contre l’acidité gastrique (inhibiteurs de la pompe à protons), ou encore des traitements de prévention d’une récidive de cancer du sein. Lorsqu’ils sont utilisés sur le long terme, ces médicaments peuvent perturber le renouvellement osseux et favoriser la déminéralisation. 

Les fumeurs et/ou une consommation de plus de deux verres (25 cl de vin par exemple) d’alcool par jour ou encore l’absence d’activité physique favorisent aussi la fragilité osseuse.

Si vous souffrez déjà d’ostéoporose

Les sociétés savantes recommandent le régime alimentaire, dit crétois. Celui-ci consiste en un apport en : fruits et légumes; légumineuses; céréales; huile d’olive; produits laitiers (1-2/j); poisson; viande de façon occasionnelle.

Un dosage et le plus souvent une supplémentation en vitamine D sont aussi recommandés.

En cas de ménopause, votre médecin peut vous prescrire selon votre situation et le stade de la maladie un apport d’estrogène ou des traitements à action estrogénique plus sélective sur le tissu osseux. Le plus souvent, il peut aussi vous proposer un traitement au long cours favorisant la captation par l’os du calcium (biphosphonate) associé ou non avec un apport en calcium.

D’autres traitements injectables pour des stades plus avancés de la maladie font aussi partie de l’arsenal thérapeutique de votre médecin.

Le rôle clé de votre pharmacien dans le suivi de l’ostéoporose 

En cas de chute, n’hésitez pas à en parler à votre pharmacien et/ou à votre médecin plus particulièrement si elles n’ont pas de cause accidentelle. Le meilleur moyen de lutter contre l’ostéoporose est d’être suivi médicalement dès l’apparition des premiers signes de la ménopause, votre pharmacien pourra vous conseiller en facilitant votre prise en charge.

Les traitements les plus fréquemment prescris sont les biphosphates. Leurs modalités de prise doivent être connu pour en faire un bon usage. Votre pharmacien vous y aidera en vous rappelant par exemple les dates de prise et ainsi en favoriser la meilleure observance possible, car l’efficacité des thérapeutiques se construit dans la durée.

Enfin son conseil pour favoriser une activité physique adaptée à votre situation et ses encouragements vous seront certainement profitables.

 

Référence :

Dossier Inserm Ostéoporose -Des os fragilisés à risque de fracture PUBLIÉ LE : 10/10/2023

Os brisés, vies brisées : une feuille de route pour résoudre la crise des fractures de fragilité en France -International osteoporitis fondation (IOF)

J.-M. Pouillès a, A. Gosset a, F. Trèmollieres Ménopause, traitement hormonal de ménopause et ostéoporose. RPC Les femmes ménopausées du CNGOF et du GEMVi — Gynécologie Obstétrique Fertilité ́ & Sénologie 49 (2021) 420–437

Fiche HAS • Bon usage des médicaments de l’ostéoporose • janvier 2023

Synthèse HAS Personnes âgées à risque de chute : Prescription d’activité physique Validée par le Collège le 28 mars 2024

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https://www.mesoigner.fr/conseils/754-osteoporose-pour-que-los-vive
<![CDATA[Ménopause : comment reconnaître les symptômes et poser le diagnostic ?]]> En France, plus de 14 millions de femmes sont ménopausées, une étape naturelle mais qui peut être parfois éprouvante dans la vie d'une femme. Vous ressentez des bouffées de chaleur, une fatigue persistante ou encore une irritabilité inhabituelle ? Il pourrait s’agir des premiers signes de cette transition hormonale. Pour en savoir plus, lisez notre article. 

Quels sont les premiers signes de la ménopause ? 

Les premiers symptômes physiques et hormonaux 

La ménopause correspond à l’arrêt définitif des cycles menstruels et se manifeste généralement entre 45 et 55 ans, avec une moyenne autour de 50 ans. Lorsqu’elle survient après 55 ans, on parle de ménopause tardive. Une femme est considérée comme ménopausée lorsqu’elle n’a plus eu de règles depuis au moins douze mois consécutifs. 

Cette période s’accompagne souvent de fluctuations hormonales marquées par une diminution progressive de la production d’œstrogènes et de progestérone. Ce bouleversement hormonal entraîne des symptômes plus ou moins marqués selon les femmes. 

Quels sont les symptômes de la ménopause ?  

La ménopause peut être accompagnée par des manifestations physiologiques liées à la diminution des hormones sexuelles féminines. Certaines femmes traversent cette période sans difficulté particulière, tandis que d'autres ressentent des symptômes plus intenses. Parmi les signes les plus fréquents, on retrouve : 

  • des bouffées de chaleur accompagnées de rougeurs et de sueurs nocturnes, 

  • des frissons, des vertiges et une sensation de malaise passager, 

  • des palpitations et des sueurs excessives,  

  • une fatigue accrue, des troubles du sommeil et une irritabilité marquée. 

Ces déséquilibres hormonaux peuvent également avoir un impact sur la peau, les cheveux, la libido et même la densité osseuse, augmentant ainsi le risque d'ostéoporose. 

Comment distinguer préménopause et ménopause ? 

La transition vers la ménopause s’effectue en plusieurs étapes. La préménopause débute généralement quelques années avant l’arrêt définitif des règles. Elle se traduit par des cycles menstruels irréguliers, des sautes d’humeur, des insomnies ou encore une prise de poids inexpliquée. 

Lorsque la production hormonale d’œstrogènes devient insuffisante et cesse progressivement, la ménopause s’installe. À ce stade, l’ovulation est définitivement arrêtée et la fertilité devient impossible. 

Consulter un professionnel de la santé est essentiel pour évaluer l’impact de ces changements hormonaux et de mettre en place des solutions adaptées. Un suivi médical permet de prévenir les complications, d’adopter des mesures préventives contre l’ostéoporose et d’améliorer la qualité de vie grâce à des conseils personnalisés sur l’alimentation, l’activité physique et les traitements possibles. 

Les trois phases de la ménopause : comprendre les étapes de transition hormonale 

La préménopause : premiers bouleversements hormonaux 

La préménopause correspond à la période précédant l’arrêt définitif des règles. Elle peut débuter plusieurs années avant la ménopause, généralement autour de 40-45 ans, et se caractérise par une diminution progressive de la production hormonale des ovaires

Pendant cette phase, les cycles menstruels deviennent irréguliers en raison de la baisse de la progestérone, tandis que les œstrogènes peuvent connaître des variations importantes. Ces fluctuations entraînent l’apparition des premiers signes : 

  • règles irrégulières (cycles plus longs ou plus courts, flux plus abondant ou plus léger), 

  • bouffées de chaleur occasionnelles, 

  • troubles du sommeil et irritabilité, 

  • sécheresse cutanée et modifications de la texture des cheveux. 

Bien que la fertilité diminue, une grossesse reste possible durant cette période. 

La ménopause : arrêt définitif des règles et symptômes persistants 

La ménopause est confirmée lorsque les menstruations ont cessé depuis au moins 12 mois consécutifs. À ce stade, les ovaires ne produisent plus d'œstrogènes ni de progestérone, mettant un terme à la période de fertilité

La post-ménopause : gestion des risques à long terme 

La post-ménopause commence après la ménopause et se prolonge tout au long de la vie. L’absence durable d’œstrogènes expose les femmes à certains risques pour la santé, notamment : 

  • L’ostéoporose, avec un risque accru de fractures en raison de la diminution de la densité osseuse. 

  • Une augmentation des maladies cardiovasculaires due à la baisse des effets protecteurs des œstrogènes sur le cœur et les vaisseaux sanguins. 

  • Une sécheresse accrue de la peau et des muqueuses 

Pour limiter ces effets, il est essentiel d’adopter une hygiène de vie adaptée : alimentation équilibrée, activité physique régulière, supplémentation en vitamine D et en calcium si nécessaire. Un suivi médical régulier permet d’évaluer les risques et d’adapter la prise en charge. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre pharmacien, qui saura vous orienter vers les solutions les plus adaptées à votre situation. 

 

 

Sources :  

https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-des-populations/sante-des-femmes/article/la-menopause-s-informer-et-en-parler#:~:text=En%20France%2C%20plus%20de%2014%20millions%20de%20femmes%20sont%20m%C3%A9nopaus%C3%A9es.  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/menopause  

https://www.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/menopause.html  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/753-menopause-comment-reconnaitre-les-symptomes-et-poser-le-diagnostic
<![CDATA[Comment mettre correctement un suppositoire ?]]> Comment mettre correctement un suppositoire ?

Ce n’est pas toujours un moment agréable, mais bien administré, un suppositoire peut être très efficace. Voici nos recommandations !

Petite astuce : Pour les enfants, vous pouvez maintenir doucement leurs fesses serrées quelques secondes après l’insertion pour éviter toute expulsion involontaire.

 

Contrairement à ce que l'on peut penser, un suppositoire s'insère la partie plate en premier, voici quelques conseils pour mettre correctement un suppositoire :

  • Lavez-vous bien les mains avant d'entamer la procédure
  • Les suppositoires ont des formes variées, mais dans tous les cas, une des extrémités est en forme d’ogive, tandis que l’autre est plate
  • La partie plate s’insère en première et l’ogive en dernière. Ainsi, le suppositoire sera propulsé grâce aux muscles du sphincter
  • Astuce : le fait de le mouiller facilitera l'introduction du suppositoire
  • Pour les enfants, relevez les jambes. Pour les adultes, mettez vous en Position Latérale de Sécurité
  • Conservez les suppositoires à l'abri de la chaleur, ce sont des médicaments fragiles
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https://www.mesoigner.fr/conseils/574-comment-mettre-correctement-un-suppositoire
<![CDATA[Comment reconnaître les premiers signes d’un infarctus ?]]> Comment reconnaître les premiers signes d’un infarctus ?

Les personnes qui sont victimes d'un infarctus du myocarde (ou crise cardiaque) nécessitent des soins en urgence.

Voici 6 signes d’alerte !

Que faire ?
Appelez immédiatement les urgences (15 ou 112) si ces symptômes apparaissent. Plus la prise en charge est rapide, plus les chances de survie augmentent !

 

  1. Sensation d’oppression, de serrement ou de brûlure dans la poitrine. Peut durer plusieurs minutes et s’étendre vers le bras gauche, la mâchoire ou le dos.
  2. Difficulté soudaine à respirer, même au repos. Peut être accompagné d’une sensation d’étouffement.
  3. Douleurs pouvant toucher le cou, l’épaule, la mâchoire, le bras gauche (parfois les deux). Peut être confondu avec un problème musculaire.
  4. Sensation de malaise général, sueurs inhabituelles, pâleur. Peut ressembler à une indigestion ou une grippe.
  5. Sensation soudaine de faiblesse, d’étourdissement ou d’évanouissement. Fatigue extrême sans raison apparente.
  6. Sensation d’angoisse ou de panique inexpliquée. Impression qu’un événement grave est en train de se produire.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/752-comment-reconnaitre-les-premiers-signes-dun-infarctus
<![CDATA[Aphtes de bouches : définition, cause et traitements]]> En moyenne, une personne sur cinq sera concernée par des poussées d’aphtes au cours de sa vie. Bien qu’ils soient le plus souvent bénins, ils n’en sont pas pour autant moins gênants et douloureux. Vous vous demandez comment les aphtes se forment ? Comment les soigner efficacement ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir dans cet article. 

Qu'est-ce qu'un aphte ? 

Définition et caractéristiques 

Appelé aussi ulcères buccaux, les aphtes sont des petites lésions blanchâtres qui se forment à l'intérieur de la bouche, souvent sur la langue, l'intérieur des lèvres, les gencives ou les joues. Ils peuvent apparaître de manière isolée ou en groupe. Bien qu'ils puissent survivre dès l'enfance, leur fréquence diminue généralement après 50 ans. Contrairement à certaines idées reçues, les aphtes ne sont ni contagieux ni dangereux. 

Avant leur apparition, une sensation de brûlure peut être ressentie, suivie d'une petite taâche rouge qui évolue rapidement en ulcère. De forme ronde ou ovale, ils mesurent en moyenne moins de 10 mm. Bien qu'ils ne saignent pas, ils peuvent être très douloureux, notamment lors des repas ou du brossage des dents. En cas d'inconfort important, votre pharmacien peut vous proposer un traitement adapté pour soulager la douleur et accélérer la guérison. 

Quelles sont les causes des aphtes ? 

Il n'existe pas de cause unique aux aphtes, mais plusieurs facteurs semblent favoriser leur apparition : 

  • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire 

  • La consommation d'aliments irritants (ananas, noix, tomate, gruyère, épices, etc.) 

  • Le stress et la fatigue 

  • Une carence en vitamines et minéraux (fer, vitamine B12, zinc) 

  • La prise de certains médicaments (bêtabloquants, anti-inflammatoires non stéroïdiens, traitements contre le cancer) 

  • Les fluctuations hormonales, notamment lors des règles chez certaines femmes 

  • L'utilisation de dentifrices contenant du laurylsulfate de sodium, une substance pouvant irriter les muqueuses buccales 

Comment prévenir et traiter les aphtes ? 

Prévention : les bons gestes à adopter 

Si vous êtes sujet aux aphtes, quelques habitudes simples peuvent vous aider à limiter leur apparition : 

  • Adoptez une bonne hygiène bucco-dentaire : brossez-vous les dents après chaque repas avec une brosse souple et un dentifrice sans laurylsulfate de sodium, afin de ne pas agresser vos muqueuses. 

  • Faites attention à votre alimentation : évitez les aliments acides ou irritants qui provoquent des poussées d'aphtes, comme les noix ou le gruyère. À l'inverse, privilégiez les aliments doux et froids, comme les glaces ou les produits laitiers, qui apaisent les douleurs. 

  • Renforcez vos apports en vitamines et minéraux : un manque de fer, de vitamine B12 ou de zinc peut favoriser l'apparition des aphtes. Veillez à avoir une alimentation équilibrée pour prévenir ces carences. 

Traitements pour soulager et accélérer la guérison 

Un aphte guérit spontanément en 7 à 10 jours, mais il existe plusieurs solutions pour atténuer la douleur et accélérer la cicatrisation : 

  • Les traitements locaux : antiseptiques ou antibactériens, parfois associés à un anesthésiant pour soulager la douleur (ex. : Pansoral, Aftagel, Pyralvex). 

  • Les huiles essentielles : l'huile essentielle de clou de girofle et l'huile essentielle d'arbre à thé peuvent être appliquées directement sur l'aphte (une goutte de chaque, plusieurs fois par jour). 

  • Le bicarbonate de soude : en bain de bouche, il constitue un remède naturel efficace pour réduire l'inflammation et favoriser la cicatrisation. 

  • L'homéopathie : en complément d'un traitement local, la prise de 3 granules de Borax 9 CH sous la langue, 3 à 5 fois par jour, peut aider à soulager les symptômes. 

Si vos aphtes sont fréquents, de grande taille ou accompagnés d'autres symptômes (fièvre, fatigue…), n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé. 

 

Sources :  

https://www.vidal.fr/maladies/bouche-dents/aphtes/que-faire.html  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/aphte/que-faire-quand-consulter  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/6-aphtes-de-bouches-definition-cause-et-traitements